« J’ai eu une première prise de conscience sur ma charge de travail »
Après quelques années intermittente, puis intérimaire dans différents services administratifs, France se retrouve assistante de direction dans une clinique psychiatrique. Après 4 /5 ans à ce même poste, pendant lesquels elle s’est vu rajouter des nouvelles missions, France est partie quelques mois pour son 1er congé maternité.
« Ils ont eu du mal à trouver quelqu’un pour me remplacer. La personne n’est pas restée. J’ai eu une première prise de conscience sur ma charge de travail et sur l’urgent et l’important. Ils n’étaient peut-être pas si urgent et important que ça puisqu’il y avait des choses qui étaient toujours là à mon retour plusieurs mois après »
Lors de son retour de congé maternité, rien n’était organisé pour lui permettre de tirer son lait tranquillement. Dérangée toutes les deux minutes par sa chef et le téléphone, elle s’épuise physiquement et moralement et sa production de lait se fait rare. France n’a pas conscience de poser ses limites.
Lors de son 2eme congé maternité, France pose ses limites :
« C’est là où ça c’est vraiment le plus mal passé et en même temps je m’étais un peu détachée de mon poste ».
Lors de son retour, France perçoit un changement d’ambiance, elle a l’impression d’arriver dans un nouvel endroit.« J’avais 200 mails à traiter et un carton dans mon bureau ! Une grosse boite sans post-it, sans informations… »
Assez rapidement après son retour, l’adjointe de direction lui tombe dessus à propos de ce carton qui n’était pas parti…« Ça m’a pincé parce que je sais qu’ils avaient un peu trop l’habitude que je sois proactive et en même temps ça fait des mois que je suis pas là il n’y a aucune indication nulle part. » Cette réprimande a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase :
« Pour le coup, j’ai senti que chez moi il y avait une rupture et ça m’a permis de prendre vachement de recul ». France prend conscience que poser des limites est important.
Un sens des priorités qui s’affine, des limites qui sont posées
Après cet épisode, France sait qu’elle ne restera pas à ce poste, elle sent que la page se tourne et que dès que l’occasion se présente, elle postulera ailleurs.
Lors de son 2eme congé maternité, France avait identifié un changement au niveau de l’entreprise. Elle a pris du recul et pris conscience de ses priorités de vie. Notamment en terme d’allaitement, elle ose dire non et poser ses limites : « J’allais dans une autre pièce. Je prenais le temps toléré : 30 minutes par jour. Soit 15 minutes le matin, 15 minutes l’après-midi. Je n’avais pas de scrupule si je dépassais un peu, d’autant que je ne fais jamais de pause café ni cigarette ni causette. Je mettais de la musique de relaxation. Je faisais tout ce qui me permettait au niveau du cerveau de décrocher. Je pensais à mon bébé pour essayer de produire un peu plus de lait que la première fois. Tout ça je pense, à participer à un retour plus en douceur que la première fois. Ça m’a permis effectivement de tenir plus longtemps mon allaitement »
Elle quittera ce poste 4 après, pour suivre son conjoint et se lancer en tant qu’entrepreneuse.
En séance de coaching, nous identifions vos limites. Nous vous apprenons à les poser. A minimiser celles qui sont limitantes, qui vous empêchent d’avancer. Nous travaillons ensemble afin de vous permettre de vous aligner avec vos aspirations de vie.